Adresse et heures d'ouverture

Adresse : ancien foyer rural (rue du Canal d'Algues), 30460 Lasalle

Tél : 04 66 83 99 14

Heures d'ouverture : Lundi 10-12h, Mardi 16h-18h, Mercredi 10h-12h et 14-18h, Vendredi : 16h30 - 18h , Samedi 10-12h
Jeudi (fermeture pour travaux collectifs)

"Regardez le spectacle de ces murs : c'est comme une bibliothèque dans la montagne. Regardez une bibliothèque : c'est comme un mur et qui tient des choses capitales. Nous avons besoin de livres et de pierres" (Patrick Cabanel)
"À vrai dire, toute perception est déjà mémoire. Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrès du passé rongeant l'avenir." (Henri Bergson)

30.5.16

Nouveau café philo à Colognac le mardi 28 juin



Animé par André Teissier du Cros : "Je propose pour ma part de conserver le format pratiqué par Patrick Brès (le créateur du Café philo de Colognac), mais en permettant à plusieurs animateurs de se succéder et de donner plus systématiquement la parole à celui qui aura préparé un sujet, et sera d’attaque pour le présenter par écrit sur chaque invitation comme je le fais ci-dessous, et oralement en ouverture de séance. Je propose aussi de jouer ce rôle à la prochaine séance pour laquelle, d’accord avec les nouveaux parrains, je propose un sujet qui me tient personnellement à cœur et dont j’ai une expérience particulière à la fois par mon vécu personnel et par mon expérience professionnelle, et que je n’ai jamais eu l’occasion de présenter :"



Qu’est-ce qu’un préjugé?


Pour lancer le débat, je tente de vous interpeler en disant déjà :


C’est le plus grand ennemi de la pensée humaine.

Nous le concevons vite et facilement, par des modes de raisonnement qui nous sont habituels.

Il nous influence très fréquemment, parfois plusieurs fois dans la journée. 

Nous faisons appel à lui naturellement.

Il permet de vite mettre plusieurs personnes d’accord et de leur faire partager une même position erronée dont les conséquences seront douloureuses, violentes, injustes, cruelles, même meurtrières (lynchage).

Il faut par conséquent du courage pour le combattre. Nous savons que nous devrons affronter la majorité. Il est donc tenace : Il nous est très difficile de nous en débarrasser.

Il est à l’origine de querelles inutiles, de guerres meurtrières et ruineuses, de décisions catastrophiques.

Il permet à des acteurs (media, politiciens…) malhonnêtes ou peu scrupuleux de nous manipuler.

Il est facilité par le malentendu, la désinformation et l’ignorance. Il est l’origine de jugements a priori et de procès d’intention. Il est indispensable pour arriver, en cas de crise grave, à désigner un Bouc Émissaire.

25.5.16

Les garagistes imprimeurs

Les "Garagistes imprimeurs" vous invitent du 26 au 29 mai à venir découvrir différentes réalisations autour de l'estampe (gravure sur lino, bois, pointe sèche, monotypes etc) dans l'atelier Le Garage.
20 personnes montrent leurs univers gravés, monotypés, imprimés, estampés.Des linogravures et des gravures sur bois, réalisées à plusieurs mains seront imprimées dans la journée du 26 mai.
Durant les autres jours différentes animations autour de l'impression spontanée et de l'impression classique seront proposées les après-midi, entre 15h et 18h. Des rencontres avec les Garagistes imprimeurs seront possibles autour d'un café, d'un thé, d'une gaufre ou autres délices. En espérant de partager un moment autour des presses.

Whoush le 13 juin à 10h30 pour les petits...

http://www.caracol-theatre.com/whoush.htm
  Un théâtre gestuel et sensoriel pour les tout-petits, mêlant danse, manipulation d'objets et musique à la Filature du pont de fer de Lasalle (sur réservation auprès de la Médiathèque ou de l'Office du tourisme)

15.5.16

"Les Ogres", le film qui n 'est pas au Festival de Cannes

Telérama
 Vendredi 13 mai, Cineco St Jean du Gard recevait l'actrice principale Inès Fehner (... eh non pas Adèle Haenel, tout de suite l'imagination qui s'enflamme !) qui joue de manière éblouissante et bouleversante un rôle de femme âgée (elle paraît 20 ans de plus que son âge !) où elle semble avoir lâché toutes les prises qui maîtrisent habituellement les émotions, cf Télérama ci-dessous. 
"La réalisatrice se permet d'incroyables audaces : mettre aux enchères, par exemple, à la fin d'une représentation, la femme du directeur (interprétée par sa propre mère). Et c'est M. Déloyal, toujours entre alcool et cynisme, qui prend les paris : « Qui en veut, qui en veut, qui en veut de cette femme admirable ? Trente ans de bons et loyaux services. Toujours piétinée, ­jamais rassasiée »...
Extrêmement précis sous son apparente décontraction, le film, comme La Cerisaie ou Oncle ­Vania, repose sur des angoisses, des peurs et des ressentiments qui progressent, enflent, explosent, puis s'évanouissent sans laisser de traces, laissant place au seul sentiment que l'être humain mérite : l'indulgence.
Il y a, dans Les Ogres, des parcelles de ­Fellini et l'ombre de Gelsomina, l'héroïne de La Strada. Le conte du troubadour crédule relaté par M. Déloyal évoque irrésistiblement l'étudiante volage de Platonov dans Partition inachevée pour piano mécanique, de Nikita Mikhalkov.
Et les plans-séquences baroques, jamais inutiles — et encore moins gratuits —, rappellent l'univers de Max Ophuls, qui affirmait, à la fin du Plaisir, que « le bonheur n'est pas gai ». —
Pierre Murat"
Inès Fehner (mère de la réalisatrice Léa Fehner) dirige avec son mari François la troupe de théâtre itinérante "L'Agit" à Toulouse et le film est fortement inspiré des souvenirs de leur fille.

14.5.16

Durfort c'est demain



L'équipe de l'Art-Récréation organise : La «10ème édition des Portes Ouvertes des ateliers d'Artistes à Durfort ».  (source : Communauté de communes du Piémont cévenol)

Le public est invité à se promener dans les rues du village médiéval en visitant les expositions des artistes présents sur place. Exposants dans tout le village

Pendant ces deux jours, des animations se dérouleront dans les rues du village : le programme détaillé sera bientôt en ligne (on l'attend toujours...)

L’accès à la manifestation est libre. Un plan détaillé de circulation sera distribué aux entrées du village indiquant les lieux d'expos et les horaires des animations. Sur place, buvette et petite restauration.

Rolf IFF
Rue de la Croix
30170 Durfort
Tél. 04 66 80 39 44
 marcfrancois.rouxel@orange.fr

8.5.16

Partagez vos poèmes



...
C'est long vieillir au bout du compte
Le sable enfuit entre nos doigts
C'est comme une eau froide qui monte
C'est comme une honte qui croît
Un cuir à crier qu'on corroie
C'est long d'être un homme une chose
C'est long de renoncer à tout
Et sens-tu les métamorphoses
Qui se font au-dedans de nous
Lentement plier nos genoux
O mer amère ô mer profonde
Quelle est l'heure de tes marées
Combien faut-il d'années-secondes
A l'homme pour l'homme abjurer
Pourquoi pourquoi ces simagrées
Rien n'est précaire comme vivre
Rien comme être n'est passager
C'est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J'arrive où je suis étranger

Louis Aragon
http://www.litt-and-co.org/citations_litteraires/20e-cita/a-f_20e/aragon_poemes.htm

5.5.16

Michel Proc - Terre de Mauripe (Soudorgues) Vernissage le dimanche 8 mai de 11h à 12h30

Formé à l' Ecole internationale de théâtre Jacques LECOQ, où il a découvert la puissance poétique des masques, Michel PROC a élaboré des techniques particulières au service de sa propre esthétique. S'éloignant des masques traditionnels, il puise son inspiration dans l'observation de ses contemporains.
Ces masques ont été conçus et réalisés pour les spectacles et les ateliers pédagogiques de la compagnie " LES ACTEURS DE BONNE FOI ".

La compagnie " LES ACTEURS DE BONNE FOI " oriente ses recherches autour d’une forme contemporaine du théâtre masqué en tant qu’outil au service du jeu de l’acteur. Depuis leurs débuts, Les Acteurs de bonne foi ont créé vingt-quatre spectacles, dont "L’adulateur de Goldoni", "Vol en piqué dans la salle de K. Valentin", "Mascarades", "Lettres de Calamity Jane à sa fille", "Mes poupées ont beaucoup maigri, elles ne comprennent pas les langues étrangères" de A.Veteranyi...en privilégiant une représentation des émotions et des comportements humains.

Michel Proc et Josiane Fritz-Pantel ont notamment créé à Lasalle en 2013, avec les masques de Michel Proc, FRIC FRAC, 'D'UN RETOURNEMENT, L'AUTRE' de Frédéric Lordon.

2.5.16

Ateliers ouverts - mots de mai - A Sauve le 1er mai

 Le 1er mai vers 17 h un comédien jouait (murmurait, donnait, modulait, éructait, grommelait, sifflait, exprimait, lançait, vibrait...) mai(s) qui était-ce : ce poème d'Henri Michaux et la rue l'écoutait (marchait, tremblait, pleurait, riait, souriait, applaudissait...)

"Un jour à la Bobitch" ph. P. Briot

Clown
     Un jour.
     Un jour, bientôt peut-être.
     Un jour j’arracherai l’ancre qui tient mon navire loin des mers.
     Avec la sorte de courage qu’il faut pour être rien et rien que rien, je lâcherai ce qui paraissait m’être indissolublement proche.
     Je le trancherai, je le renverserai, je le romprai, je le ferai dégringoler.
     D’un coup dégorgeant ma misérable pudeur, mes misérables combinaisons et enchaînement « de fil en aiguille ».
     Vidé de l’abcès d’être quelqu’un, je boirai à nouveau l’espace nourricier.
     A coup de ridicules, de déchéances (qu’est-ce que la déchéance ?), par éclatement, par vide, par une totale dissipation-dérision-purgation, j’expulserai de moi la forme qu’on croyait si bien attachée, composée, coordonnée, assortie à mon entourage et à mes semblables, si dignes, si dignes, mes semblables.
     Réduit à une humilité de catastrophe, à un nivellement parfait comme après une intense trouille.
     Ramené au-dessous de toute mesure à mon rang réel, au rang infime que je ne sais quelle idée-ambition m’avait fait déserter.
     Anéanti quant à la hauteur, quant à l’estime.
     Perdu en un endroit lointain (ou même pas), sans nom, sans identité.

     clown, abattant dans la risée, dans le grotesque, dans l’esclaffement, le sens que contre toute lumière je m’étais fait de mon importance.
     Je plongerai.
Sans bourse dans l’infini-esprit sous-jacent ouvert
     à tous
ouvert à moi-même à une nouvelle et incroyable rosée
à force d’être nul
et ras…
et risible…


Henri Michaux, « Peintures » (1939,) in L’espace du dedans, Pages choisies, Poésie / Gallimard, 1966, p.249  
  • Mais qui était-ce ?