Adresse et heures d'ouverture

Adresse : ancien foyer rural (rue du Canal d'Algues), 30460 Lasalle

Tél : 04 66 83 99 14

Heures d'ouverture : Lundi 10-12h, Mardi 16h-18h, Mercredi 10h-12h et 14-18h, Vendredi : 16h30 - 18h , Samedi 10-12h
Jeudi (fermeture pour travaux collectifs)

"Regardez le spectacle de ces murs : c'est comme une bibliothèque dans la montagne. Regardez une bibliothèque : c'est comme un mur et qui tient des choses capitales. Nous avons besoin de livres et de pierres" (Patrick Cabanel)
"À vrai dire, toute perception est déjà mémoire. Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrès du passé rongeant l'avenir." (Henri Bergson)

24.9.13

Lisez la presse... à la médiathèque

Un "kiosque de presse" est disponible à la médiathèque depuis le mois de mai. Si vous voulez que la médiathèque continue de souscrire des abonnements, pensez à lire (sur place) ou à emprunter les périodiques disponibles ! D'autant plus que - le saviez-vous ? - vous les avez chèrement payés avec vos impôts !


Les aides directes à la presse, pour assurer la pluralité de l'information, atteignent des montants conséquents alors que la diffusion de la presse sur papier stagne ou s'étiole. Bien entendu elles n'atteignent pas le niveau des financements publics à l'audiovisuel !

Le "top ten"
Pour une fois il ne s'agit pas d'une spécialité franco-française selon une étude du Reuters Institute for the Study of Journalism (Les Echos du 29 août 2011) :

Selon l'étude, qui porte sur six pays (Allemagne, Etats-Unis, Finlande, France, Italie et Royaume-Uni), les médias allemands ont bénéficié de 7,79 milliards d'euros d'aides publiques en 2008, leurs homologues britanniques de 4,933 milliards, tandis que les français n'absorbaient « que » 4,267 milliards d'euros de subsides étatiques. Et le classement est à peine bouleversé si l'on rapporte les montants à la population : la Finlande arrive en tête avec 130,60 euros par tête et par an devant l'Allemagne (94,90 euros), le Royaume-Uni (80,40 euros), la France (68,50 euros) et l'Italie (43,20 euros). Les Etats-Unis arrivent bons derniers, avec un niveau ridiculement faible d'un montant de 5,20 euros.
D'abord, le financement du service public audiovisuel, par le biais d'une redevance imposée aux ménages : c'est ce qui explique le niveau élevé des aides allemandes et britanniques, où la redevance atteignait en 2008 respectivement 204 et 190 euros par foyer, contre 116 euros en France. Pour les chaînes publiques allemandes, le financement public représente ainsi 46 % du total. Pas de redevance en revanche aux Etats-Unis, où les chaînes de service public sont financées par des dotations fédérales ou des Etats, des dons, ou du sponsoring d'entreprise.
La seconde catégorie d'aide est constituée de toutes les aides à la presse. Les pays étudiés offrent à leurs journaux des aides indirectes, sous la forme d'avantages fiscaux (TVA réduite) ou de tarifs postaux avantageux. Y compris les très libéraux Etats-Unis, où les exemptions fiscales bénéficiant aux journaux et aux magazines sont estimées à 1,2 milliard de dollars par an. En revanche, seuls trois pays, la Finlande, la France et l'Italie, leur accordent aussi des subventions directes. Selon les auteurs, dans ces deux derniers pays, le total des aides directes représente plus de 10 % des recettes de la presse. Et encore, l'étude porte sur l'année 2008, avant donc les états généraux de la presse en France, qui ont augmenté les aides à la presse de 200 millions d'euros par an, pendant trois ans.

19.9.13

Atlas des Camisards

L'Association des amis de la bibliothèque vient d'acquérir l'ouvrage de Jean-Paul Chabrol (historien) et Jacques Mauduy (géographe) : "Atlas des Camisards". C'est un ouvrage très original dans son esprit même puisqu'il s'agit d'une "cartographie de l'histoire", autrement dit l'histoire est racontée par le déploiement de cartes thématiques qui illustrent, à chaque étape, le contexte géographique où se déroulent les évènements. La lecture devient plus complexe quand, les différents épisodes se succédant, la carte se remplit de flèches et d'indicateurs qui fixent, dans l'espace, des mouvements se déroulant - par définition - dans le temps. Ce n'est pas du tout, en effet, un atlas statique mais un ouvrage dynamique voire même mouvementé !


En outre, contrairement à beaucoup d'approches anecdotique et localo-locale, les auteurs prennent soin de mettre en situation d'abord le contexte historique international de cette guerre qui aura si durablement marqué les Cévennes dans leur mémoire. Et tout d'abord en rappelant les origines de la Réforme, les 8 guerres de religion qui se sont déroulés entre protestants et catholiques de 1562 à 1591. Ensuite les guerres menées par les frères De Rohan (1621 à 1629) et particulièrement la part prise par les Cévennes à ces opérations militaires suivies d'une reconquête catholique après la paix d'Alès. En effet, la guerre des Camisards ne surgit pas de nulle part même si son déclenchement est bien entendu un effet de la Révocation de l'Edit de Nantes.

Ensuite les auteurs entrent dans le coeur du sujet en passant toujours par le contexte international :

- la guerre de la ligue d'Augsbourg (1688-1697),
- la "Glorieuse Révolution" en Angleterre,
- la "Glorieuse rentrée" des Vaudois dans leur territoire etc.
autant d'évènements dont le retentissement au fond des Cévennes à préparé les esprits pour résister à la volonté d'assimilation obligatoire au catholicisme et suscité l'espoir de recevoir un soutien armé aux rebelles.

La suite est plus connue : les prédicants, le refuge, la répression, le prophétisme puis les "évènements" qui suivent l'assassinat de l'abbé du Chaila (la "semaine sanglante"). Et c'est là que se révèle, notamment, la supériorité du support cartographique sur le texte écrit. Si on se perd un peu dans les cartes, on supporterait encore plus difficilement de lire dans le détail toute la suite des actions menées par les camisards et les troupes royales.

Mais il est toujours particulièrement émouvant, et motivant, de retrouver ici ou là les noms des hameaux et des mas, minuscules "points" de l'espace où se déroulent tel ou tel évènement. Il prend forme, épaisseur, force d'existence sous l'aspect d'une carte  beaucoup plus que noyé dans des centaines de pages. On réalise que les combats ont véritablement tourné à la guerre civile avec les échos que ce mot peut avoir aujourd'hui... Les églises détruites, les combats et leurs pertes, le "brûlement" des Cévennes, les massacres réciproques, l'espoir dans une intervention armée extérieure : tout y est !

Et notamment une approche individualisée autour de la destinée et des périples des différents "chefs" de l'insurrection (cf. carte plus haut) : ce ne sont pas des "héros anonymes" mais bel et bien des "gens d'ici" emportés par la volonté de défendre leur foi, voire soulevés par l'inspiration prophétique, et décidés à chasser "la grande Babylone" (l'église catholique) du territoire qu'ils veulent délivrer.

La persécution continue même "au siècle des Lumières" et c'est seulement après l'édit de Tolérance et la Révolution, qu' enfin la restauration de l'église protestante peut avoir lieu au grand jour.

Un dernier chapitre, très original aussi, évoque la persistance de la mémoire huguenote bien au-delà de son terroir d'origine (Afrique du sud, Etats-Unis d'Amérique, Allemagne, République Tchèque, Hongrie, Suisse, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Irlande, Canada...).

Sait-on par exemple que l'écrivain JL Stevenson (en 1878) lors de son "Voyage avec un âne dans les Cévennes" étaient venu chercher là le souvenir des Camisards qu'il considérait comme les héritiers "méridionaux" de Conventenaires (presbytériens) écossais du 17e siècle ?


14.9.13

Surprise !

La soie (élevage du ver à soie et "tirage" du fil) au Japon, reportage très évocateur de ce qu'ont connu les Cévennes au XIXe siècle et...  vous reconnaissez la voix de  Stéphane Pizella ! ( Stéphane, pas Fred !) mais oui "Les nuits du bout du monde..." souvenez-vous de cette émission radiophonique des années 60 dont le succès tenait beaucoup à la voix particulière du comédien ! Bien sûr il faut la patience de laisser la "pub" se dérouler...

12.9.13

La montagne refuge


L'ouvrage collectif consacré à l'accueil des juifs pendant l'occupation au Chambon sur Lignon a fait l'objet d'un bel article critique de Eric Aeschimann du Nouvel Observateur.

8.9.13

Théâtre de l'utopie à Lasalle le 15 septembre (Filature du pont de fer)

C’est l’histoire d’un jeune homme qui rêve: alors que la guerre a détruit sa ville, elle lui apparaît la nuit, lumineuse, silencieuse, splendide. Le jeune homme raconte son rêve au peuple, le choeur, et comme si les mots démultipliés par les choristes pouvaient devenir des objets, des outils, des pierres d’angle, des espaces nouveaux, tous reconstruisent réellement la ville détruite. 


Ceci est un appel à l’utopie, celle à reconstruire tous les jours, par un aller retour incessant entre l’individu et le collectif...

30/08 à 21h - La Grange - Causse de la Selle 
31/08 à 21h - Le Berquet - St Hippolyte du Fort 
12/09 à 20h30 - Le Balquinet - Arphy 
13/09 à 20h30 - Foyer rural - Valleraugue 
14/09 à 20h30 - Médiathèque Lucie Aubrac - Ganges 
15/09 à 16h - Filature du Pont de fer - Lasalle

6.9.13

Journée du patrimoine à Lasalle le 14 septembre 2013


Voir l'article sur les peintures dans Le Grillon du mois de Septembre 2013
En vente à la médiathèque, à l'office du tourisme et au bureau de tabac

Fin d'après-midi "patrimoine" à Lasalle : une découverte des peintures murales restaurées de l'église (17h) , suivi du parcours "l'empreinte du magnan" sur le thème des filatures de soie, pour terminer (19h) par un spectacle de contes d'après des témoignages recueillies auprès de fileuses de soie.


Mythes, légendes, récits sur les anciens métiers de fileuse de soie ou de berger. Georgette tissait des bas de soie...

Intervenant(s) : Hélène Guers (Conteuse)