Adresse et heures d'ouverture

Adresse : ancien foyer rural (rue du Canal d'Algues), 30460 Lasalle

Tél : 04 66 83 99 14

Heures d'ouverture : Lundi 10-12h, Mardi 16h-18h, Mercredi 10h-12h et 14-18h, Vendredi : 16h30 - 18h , Samedi 10-12h
Jeudi (fermeture pour travaux collectifs)

"Regardez le spectacle de ces murs : c'est comme une bibliothèque dans la montagne. Regardez une bibliothèque : c'est comme un mur et qui tient des choses capitales. Nous avons besoin de livres et de pierres" (Patrick Cabanel)
"À vrai dire, toute perception est déjà mémoire. Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrès du passé rongeant l'avenir." (Henri Bergson)

30.4.18

Figures, figures.... Concert, concert... à Soudorgues

Vernissage le samedi 5 mai de 18h à 18h30

Jacqueline de Coninck : 50ème exposition de la petite galerie de Soudorgues depuis  2007 suivi d'un joli concert à 20h à l'église de Soudorgues organisé par la Cie La Margueriteavec le trio a capella De Lutzia Sonorum et Les violoneuses (duo violon et chant)




24.4.18

La Méditerranée dans votre jardin



Olivier Filippi, le spécialiste des "jardins secs" (flore méditerranéenne) est samedi 28 avril à 17 h à l'espace Marcel Pagnol d'Anduze à l'invitation de la librairie La Porte des Mots.

23.4.18

Migraaaants, ou On est trop nombreux sur ce putain de bateau



La pièce :

Ils viennent du Pakistan, d’Afghanistan, de Somalie, d’Érythrée, de Syrie, d’Irak, de Lybie, du Mali, d’Algérie, du Maroc, d’Haïti et de beaucoup d’autres endroits où la vie n’est plus compatible avec l’idée d’avenir. Ils sont des millions. Combien de millions ? On ne sait pas. On les appelle « migrants » et ils ont une seule chose en tête : la volonté d’arriver en Europe. En l’espace de seulement cinq mois l’Europe a paniqué. C’est une tragédie de l’humanité qui se déroule devant nos yeux, digne du théâtre antique grec où l’homme se confrontait à la force implacable du destin. Cette pièce a comme but au moins une chose : casser l’indifférence.


L'auteur

Né au nord de la Roumanie, le 29 janvier 1956. Dans la Roumanie communiste de Ceausescu, il découvre très vite dans la littérature un espace de liberté. Il se nourrit de Kafka, Dostoïevski, Camus, Beckett, Ionesco, Lautréamont… Il aime les surréalistes, les dadaïstes, les récits fantastiques, le théâtre de l'absurde et du grotesque, la poésie onirique et même le théâtre réaliste anglo-saxon, bref, tout sauf le réalisme socialiste.
Devenu auteur interdit, en septembre 1987, il quitte la Roumanie, arrive en France et demande asile politique. Il rédige, dans le sein de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales une thèse sur la résistance culturelle dans les pays de l'Europe de l'Est à l'époque communiste, mais commence aussi à écrire des pièces de théâtre en français. Entre 1988 et 1989 il travaille pour BBC, et à partir de 1990 pour Radio France Internationale.

Les critiques

Matéi Visniec est le maître de l'écriture laconique du petit format concentré. Il y a chez ce roumain une parenté avec Kafka, Mrozek, Borgès, et ce qui m'attire chez cet ancien otage d'une censure d'Etat refusant une vingtaine de ses textes, c'est qu'il y ait répondu en usant d'une autre langue, la nôtre. A Ionesco, Cioran, s'ajoute désormais Matéi Visniec. (Gabriel Garan)

Car c’est bien là l’un des mérites importants de l’art de Matéi Visniec : son écriture traduit à coup sûr une parfaite maîtrise du théâtre, qui plus est du théâtre moderne, utilisant les acquis du passé pour mieux en démonter les procédés, faisant intervenir des personnages en quête d’eux-mêmes, ne se berçant pas d’illusions et ne se privant pas de faire « réfléchir » le langage scénique sur lui-même, et ainsi de faire réfléchir le spectateur sur ce qu’il voit et entend. Mais surtout, c’est de la littérature, celle qui met l’homme devant lui-même, devant ses mensonges et ses vérités : de la littérature de tous les temps. (Jean Pierre Longre)


Le site internet d'où viennent ces informations : http://www.visniec.com/accueil.html



15.4.18

Exploitation industrielle de la nature



Anna Bednik autour de son livre :"L'extractivisme. Exploitation industrielle de la nature :
logiques, conséquences, résistances" le vendredi 20 avril à 18h à la Maison Mazel, hameau de Falguières, 30270 St Jean du Gard.
Paru en 2016 aux éditions du Passager clandestin"
Le débat sera suivi d'un repas composé de ce vous aurez apporté.
Participation libre.
 
"Le ton est donné dès les premières pages : Anna Bednik propose une vision engagée, en abordant l’extractivisme « à la fois objet d’analyse et cible de réquisitoire militant ». Son œuvre se construit à partir d’un « apprentissage né des échanges avec les acteurs directs de résistances aux projets ‘extractivistes’ [...] un travail de recherche mené non pas sur eux mais plutôt avec eux ». Pour ce qui concerne l’Amérique latine, les sources directes ne pourraient pas être plus fournies : l’auteure recense les conflits socio-environnementaux les plus significatifs du continent. Elle s’appuie sur les témoignages des acteurs de terrain, en particulier dans le chapitre sur les veines toujours ouvertes de l’Amérique latine (en référence au classique d’Eduardo Galeano) et les met en résonance avec des expériences de résistance en France et en Europe. L’analyse économique met en question la notion de développement, y compris dans sa version « durable », ainsi que la marche supposée vers une économie dématérialisée. Elle rend visibles les deux faces d’une même problématique, d’une part en étalant devant nous – sous forme d’inventaire – tous les minerais cachés dans des produits high-tech de grande consommation, et d’autre part en sortant de l’invisibilité les peuples et les territoires en lutte pour le maintien de leurs modes de vie et de leur environnement. Le scénario ainsi dressé ne pousse pas à l’optimisme. L’aveuglement des gouvernements – de gauche comme de droite – et des acteurs économiques dans leur course pour l’exploitation industrielle de la nature débouche sur la perspective d’une catastrophe écologique globale. Pourtant l’appel à la « désertion » du système – et de la chaîne « extraire-produire-consommer » – est audible, dès lors que « beaucoup de choses seraient techniquement possibles, si on changeait d’objectifs et d’imaginaire ».

Prysthon, W. (2016). Anna Bednik, EXTRACTIVISME. Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances: Le passager clandestin, 2016, 370 p., 18 €. Revue Projet, 353,(4), 93b-94. doi:10.3917/pro.353.0094.

11.4.18

Exotismes en peinture, cycle de conférence




Les conférences sont données par Jacqueline Robin, maîtrise d'art et d'archéologie égyptienne en Sorbonne, guide conférencière diplômée

les mardis 17 et 24 avril,et 15 mai à 14h30

avec l'association Thalassa (Alès)

Voir lieux et détails ici : http://www.thalassa.asso.fr/Portals/0/PDF14/FlyerSiteCycleExotismes.pdf
Co-voiturage possible sur rendez-vous au départ de la médiathèque intercommunale de Lasalle.


8.4.18

« Naissance de la métaphysique, suite : la question de l'immortalité de l'âme ».



Le thème de mercredi prochain, 11 avril à 18H au chalet EVEN:

« Naissance de la métaphysique, suite: la question de l'immortalité de l'âme ».

Suivi d'un petit repas partagé pour ceux qui veulent.
Au plaisir de vous (re) voir bientôt!
Claude LEROY.
Accès chalet :

SORTIE DE LASALLE, DIRECTION ROUTE DE STE CROIX DE CADERLE, 100 mètres AVANT LE PONT DES ARTS, RAMPE EN BÉTON SUR LA DROITE.
DE PRÉFÉRENCE À PIED, (CAR PEU DE PLACE POUR SE GARER). QUELQUES MINUTES DEPUIS LA MAISON DE SANTÉ. CEUX QUI VIENNENT EN VOITURE SE GARENT EN ÉPI FACE AU MUR DE GAUCHE.
LA MAISON EN BOIS SE TROUVE EN HAUT DE LA RAMPE CÔTÉ GAUCHE.

6.4.18

Eliane de Latour - ce soir - à la médiathèque de Lasalle

L’auteure montrera son film Le Reflet de la vie, 1989, en première partie de soirée. Puis accompagnée de Christophe Lombard, elle lira quelques extraits de son livre - Malik Ambar, 2011.  
Elle en fera don au public à la fin avec une dédicace à ceux qui le demandent.

ART VIDA A LASALLE


1.4.18

Its'haq, Rivka et leurs jumeaux Yaacov et Essav

Benjamin West Yaacov et Essav présentés à Its'haq

Cercle judaïque du 2 avril 2018 à 16h30 -
Renseignements : Gérard Feldman 04 66 30 95 06

Genèse 25

Voici la postérité d’Isaac, fils d’Abraham.

Abraham engendra Isaac. Isaac était âgé de quarante ans, quand il prit pour femme Rebecca, fille de Bethuel, l’Araméen, de Paddan Aram, et sœur de Laban, l’Araméen.
Isaac implora l’Éternel pour sa femme, car elle était stérile, et l’Éternel l’exauça : Rebecca, sa femme, devint enceinte.
Les enfants se heurtaient dans son sein ; et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je enceinte ? Elle alla consulter l’Éternel.
Et l’Éternel lui dit :
Deux nations sont dans ton ventre,
et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles ;
un de ces peuples sera plus fort que l’autre,
et le plus grand sera assujetti au plus petit.
Les jours où elle devait accoucher s’accomplirent ; et voici, il y avait deux jumeaux dans son ventre.
Le premier sortit entièrement roux, comme un manteau de poil ; et on lui donna le nom d’Ésaü.
Ensuite sortit son frère, dont la main tenait le talon d’Ésaü ; et on lui donna le nom de Jacob. Isaac était âgé de soixante ans, lorsqu’ils naquirent.
Ces enfants grandirent. Ésaü devint un habile chasseur, un homme des champs ; mais Jacob fut un homme tranquille, qui restait sous les tentes.
Isaac aimait Ésaü, parce qu’il mangeait du gibier ; et Rebecca aimait Jacob.
Comme Jacob faisait cuire un potage, Ésaü revint des champs, accablé de fatigue.
Et Ésaü dit à Jacob : Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C’est pour cela qu’on a donné à Ésaü le nom d’Édom.
Jacob dit : Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse.
Ésaü répondit : Voici, je m’en vais mourir ; à quoi me sert ce droit d’aînesse ?
Et Jacob dit : Jure-le moi d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob.
Alors Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s’en alla. C’est ainsi qu’Ésaü méprisa le droit d’aînesse.