Adresse et heures d'ouverture

Adresse : ancien foyer rural (rue du Canal d'Algues), 30460 Lasalle

Tél : 04 66 83 99 14

Heures d'ouverture : Lundi 10-12h, Mardi 16h-18h, Mercredi 10h-12h et 14-18h, Vendredi : 16h30 - 18h , Samedi 10-12h
Jeudi (fermeture pour travaux collectifs)

"Regardez le spectacle de ces murs : c'est comme une bibliothèque dans la montagne. Regardez une bibliothèque : c'est comme un mur et qui tient des choses capitales. Nous avons besoin de livres et de pierres" (Patrick Cabanel)
"À vrai dire, toute perception est déjà mémoire. Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrès du passé rongeant l'avenir." (Henri Bergson)

22.2.11

Vent de panique sur les lectures

La lecture enflamme les esprits, fait franchir les obstacles, établir d'étranges correspondances entre des histoires "inventées" et l'actualité ... Vu du côté des ombres, le monde devient aussi étrange qu'un négatif de photo et la faim n'est-elle pas au commencement,  l'université dans les stades de football ou les scènes de théâtre ? Pour finir par un client d'une banque qui manque d'assurance mais pas d'autodérision ! Les lecteurs qui partagent leurs lectures ont sérieusement remué leurs méninges vendredi dernier !



"Pouvez-vous prouver que vous n'êtes pas un escargot ?" de Gilbert Léautier, des portraits cévenols parmi lesquels un jeune lecteur et sa vision d'une bibliothèque "municipale",  ses bibliothécaires et... l'enfer !

"Contes pour enfants pas sages", Jacques Prévert où les réflexions solitaires d'un cheval isolé sur une île... "Liberté !" Il crie et d'autres répondent... "Liberté !".

"La féticheuse, petit conte nègre" de Blaise Cendrars : où l'étrange pouvoir des ombres, sur ceux et celles qui ont une ombre.

"Au commencement était la faim. Traité de l'intraitable" de Jérôme Thélot, l'homme étant, avant d'être pensant, un être qui a faim (un nourrisson).

"Pourquoi je fais du théâtre", Albert Camus, pour savoir d'où vient la fameuse citation : "Vraiment, le peu de morale que je sais, je l'ai appris sur les terrains de football et les scènes de théâtre qui resteront mes vraies universités".

"Panique à la banque" de Stephen Leacook, auteur canadien, économiste et humoriste... On n'y résiste pas : impossible de lire à haute voix sans s'étrangler de rire !



Pour compléter ces lectures, un lien vers des textes originaux, dont Leacook en anglais (pour nos ami(e)s anglophones) : http://un.ecrivain.en.arbre.free.fr/morceaux.choisis.htm

20.2.11

Nouveautés à la bibliothèque.

Voilà une petite sélection parmi les nouveautés de la bibliothèque de Lasalle. Laquelle vous intéresse le plus ?

Vite, soyez le premier à la sortir des rayons !


Valentine a disparue... Qui la cherche vraiment ?
Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée... Les différents personnages se croisent sans forcément se recontrer, et finissent par composer, sur ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.
Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au commissariat central de la ville. Ce qui lui permet d'être au fait des enquêtes criminelles en cours. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un serial killer sanguinaire accusé d'avoir tué sept femmes dans des conditions atroces. Même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu'une de ces femmes n'a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu'il est le Boucher de Christchurch. Contrarié par ce coup du sort, Joe décide de mener sa propre enquête afin de démasquer lui-même le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres. Variation sublime sur le thème du tueur en série, ce roman d'une originalité confondante transfigure tous les clichés du genre et révèle un nouvel auteur, dont on n'a pas fini d'entendre parler.
Gregor a inventé tout ce qui va être utile aux siècles à venir. Il est hélas moins habile à veiller sur ses affaires, la science l'intéresse plus que le profit. Tirant parti de ce trait de caractère, d'autres vont tout lui voler. Pour le distraire et l'occuper, ne lui resteront que la compagnie des éclairs et le théâtre des oiseaux. Fiction sans scrupules biographiques, ce roman utilise cependant la destinée de l'ingénieur Nikola Tesla (1856-1943) et les récits qui en ont été faits.
 

« Dans l’anonymat d’une chambre d’hôtel, l’une des femmes les plus puissantes d’Allemagne se donna à un homme dont elle ne savait rien, qu’elle n’avait vu que deux fois dans sa vie… »
Mais au bout de quelques mois, l’homme menace de révéler à la presse leur liaison : tous leurs ébats ont été filmés. Juliana Kant la milliardaire dénonce le gigolo. On l’emprisonne, la morale est presque sauve. Une affaire de mœurs chez les riches ? Une liaison amoureuse qui tourne au chantage sordide ? Karine Tuil, dans son roman le plus troublant, dévoile l’arrière-monde de cette aventure risquée : qui est à l’origine d’une telle fortune allemande ? Pourquoi le grand-père de Juliana, premier mari de Magda Goeb­bels, et militant nazi, n’a-t-il pas été arrêté à la Libération ? Sait-on que le père d’adoption de Magda était un juif qu’elle a renié puis laissé mourir ? Pourquoi les Kant ont-ils gardé le silence sur leurs activités industrielles sous le Reich ? Et si humilier sexuellement la jolie bête blonde était une forme de vengeance ? Les fils ont-ils d’ailleurs reconnu la faute des pères, les vivants ont-ils pardonné aux morts ?


- Tammy Sheldon

17.2.11

La recette de la semaine.

Pour ceux parmi vous (sans doute nombreux) qui participeront demain à notre soirée mensuelle, “Lectures des Lecteurs”, cette recette sera plutôt le petit plaisir du fin de semaine; vos proches seront bien contents ! J’ai aimé l'introduction du texte de M. This, l’auteur de ce volume de recettes, choisi dans la collection permanente de la Bibliothèque de Lasalle. Je vous le partage donc mot pour mot :


Restons dans la pâtisserie avec un gâteau mythique : la madeleine. Pourquoi mythique ? Parce que celle de Marcel Proust tient plus du mythe que du souvenir. Dans une ébauche de la Recherche du temps perdu, il décrit la résurgence des souvenirs associée à une dégustation, mais il n’est alors question que… de petites biscottes beurrées. C’est l’élaboration littéraire qui, finalement, transforma la prosaïque biscotte en mythique madeleine, plus digne de figurer dans un vrai souvenir littéraire.
Ma madeleine d’enfance, c’est celle de Commercy, créée par Madeleine, qui remplaça le patissier de Roi Stanislas à l’occasion d’une réception organisée par le Duc de Lorraine. Le Roi s’en régala tant qu’il nomma le gâteau du prénom de la soubrette…
Photo crédit: T. Sheldon
Madeleines au miel et au citron

Ingrédients pour une douzaine de madeleines
60 g de beurre
125 g de farine
125 g de sucre
1 cuillerée d’eau de fleur d’oranger
3 œufs
1 cuillerée a café de miel
Le jus d’un demi citron

Chauffez le beurre frais, ajoutez la farine, le sucre, l’eau de fleur d’oranger, les jaunes d’œufs, le miel, le jus de citron et les blancs battus en neige. Faites cuire a four moyen dans des moules a madeleine beurrés et sucrés.  Faites cuire à four moyen (185 degrés).
(extrait de Révélations gastronomiques, Hervé This, Editions Belin, 1995, un œuvre disponible à la Bibliothèque de Lasalle.)
Bon appétit et bonne lecture!
- Tammy Sheldon

HHhH Laurent Binet (roman)

Lecteurs, lectrices, les pages de ce blog vous sont ouvertes : après plusieurs contributions à propos des livres de cuisine de la bibliothèque, en voici une autre sur un roman récemment paru. Il ne tient qu'à vous de commenter d'autres romans, ou d'autres types d'ouvrages (BD, arts, histoire, philosophie, poésie, techniques, sciences, photograhie etc).  Il vous suffit pour cela d'entrer votre texte dans la case "commentaire" en bas de ce message. Nous en ferons ensuite un message à part entière.

Laurent Binet recherche un fait vieux de plus de 60 ans qui s’est déroulé à Prague, rue Resslova. On trouve sur le soupirail de l’église, une plaque portant le nom de deux héros : Josef Gabcik le slovaque et Jan Kubis le tchèque.

  « Heydrich, assisté de Eichmann, fixa en quelques heures les modalités d’application de la « Solution Finale » ». Il était le bras droit d’Himmler. Les SS disaient « HHhH » (« Le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich »)

En novembre 1941, le président Hacha remet solennellement les sept clés de Prague à son nouveau maître : Heydrich. « Depuis qu’Heydrich est arrivé, chaque jour est un jour de deuil. On pend, on torture, on déporte… »

Ce livre est original dans sa conception. L’auteur nous fait partager ses doutes, ses recherches : « Lorsque je parle du livre que je suis entrain d’écrire, je dis « mon bouquin sur Heydrich », pourtant Heydrich n’est pas censé être le personnage principal. Heydrich est la cible et non l’acteur de l’opération. »

Le 8 janvier 1942, l’opération Anthropoïde est lancée depuis Londres : Gabcik et Kubis ont pour mission d’assassiner Heydrich. Largués près de Prague, ils surveillent leur proie, pendant cinq mois, avec de nombreuses complicités. Au même moment, Heydrich annonce : « la condamnation à mort a été prononcée pour l’ensemble des juifs d’Europe. » « Des solutions plus grandes, plus perfectionnées et assurant plus de rendement vont venir. » Les camions ou « chambres à gaz » mobiles sont maintenant insuffisantes. « Plus que le plaisir de délivrer un scoop, je pense qu’Heydrich goûte celui de verbaliser l’inouïe et l’impensable, comme pour donner déjà un peu de corps à l’inimaginable vérité. » commente L.Binet.

Les parachutistes doivent trouvent le lieu idéal pour arrêter la Mercédes, tuer Heydrich et tenter de fuir. Le virage de la rue d’Holesovice, presque en épingle à cheveux devrait convenir. 27 mai 1942 : Heydrich est mortellement blessé. Fureur des nazis et poursuites dans Prague. Vengeance sur des centaines d’innocents, jusqu’à la trahison d’un homme. Une bataille invraisemblable fait rage dans cette petite église de Prague.

Comment raconter l’Histoire ? L’auteur alterne continuellement entre la fiction, l’Histoire et sa réflexion. Il est obsédé par la vérité historique. Un livre… à lire absolument. A mon avis, une grande réussite. Un roman ? En tous cas un livre fort bien documenté pour ceux qui aiment l’Histoire. C’est aussi un livre qui permet à ceux que l’Histoire rebute, une approche facile de ces jours dramatiques.

Laurent Binet, 37 ans est agrégé de Lettres et enseignant.
Il a reçu pour ce livre le Prix Goncourt du premier roman 2010

- Guillemette Chevallier 

12.2.11

Lectures des lecteurs vendredi 18 février



"L'homme qui lit de vive voix s'expose absolument. S'il lit vraiment, s'il y met son savoir en maîtrisant son plaisir, si sa lecture est acte de sympathie pour l'auditoire comme pour le texte et son auteur, s'il parvient à nous faire entendre la nécessité d'écrire en réveillant nos plus obscurs besoins de comprendre, alors les livres s'ouvrent grand, et la foule de ceux qui se croyaient exclus de la lecture s'y engouffre derrière lui." Daniel Pennac, "Comme un roman".

Pour certains lire à haute voix est une passion : il y a même des sites internet qui sont consacrés à cette activité comme "Lecture audio" qui offre un choix de 1600 ouvrages lus par des amateurs. Mais, pour la plupart d'entre nous c'est surtout une occasion de découvrir un auteur, un ouvrage, que nous n'aurions pas eu l'occasion de connaître autrement. Viennent lire ceux qui aiment pratiquer cette forme d'expression, les autres, qui écoutent seulement, sont les bienvenus aussi.


8.2.11

Assemblée générale du 12 février 2012

L'Association des Amis de la bibliothèque municipale de Lasalle (dont sont membres tous les lecteurs à jour de leur cotisation) vous invite cordialement à l'Assemblée générale qui aura lieu dans les locaux de la bibliothèque le samedi 12 février à 18 heures.

A l'ordre du jour :
- Bilan de l'année 2010 (rapports moral et financier),
- Election (1/3 des membres du conseil d'administration est renouvelable et plusieurs membres du bureau ne se représenteront pas),
- Questions diverses.

Merci de soutenir par votre présence et votre participation les efforts bénévoles qui permettent le fonctionnement de la bibliothèque et les animations qu'elle propose.

6.2.11

Lectures à la maison de retraite


Vieille femme ou jeune femme ? Qui peut le dire (cherchez l'un derrière l'autre et réciproquement) ?

Plusieurs bénévoles de la bibliothèque de Lasalle vont "lire à haute voix" des textes de leur choix à la Maison de retraite et se pose alors la question : quels textes choisir ?

Georges Petit, sur le forum "Lecture à haute voix" nous donne ces quelques repères :



Un choix passionnant et…pas si facile.

Un bon texte :
Apporte distraction, évasion du quotidien,
Entre en résonance avec les auditeurs,
Apporte quelques éléments « positifs » : réconfort, philosophie, humour…,
Plait au lecteur.
Ce qui marche bien : (selon moi)
      (a) Les textes courts de bons « raconteurs d’histoires »,
(b) Les extraits de romans ou de récits sur l’enfance, la vie au « bon vieux temps… », 
      (c) Les livres de contes des différentes traditions,
(d) La poésie : à « petite dose ».
Ce qui marche moins bien et parfois pas du tout :
Les textes trop longs (à moins d’un bon découpage dans la séance ou d’un montage)
Les textes confus et filandreux, trop longuement descriptifs, trop« intellectuels », trop complexes…

DES EXEMPLES :

a) Textes courts de bons raconteurs d’histoires :
« Les contes de la bécasse » - Guy de Maupassant – Le livre de Poche
La rempailleuse- Ce cochon de Morin- Les sabots – Pierrot…
« Les lettres de mon moulin »- Alphonse Daudet- Le Livre de Poche
Le secret de Maître Cornille- Les étoiles-Le curé de Cucugnan- La chèvre de Monsieur Seguin.
« Le trésor des Alpilles » Yvan Audouard- Plon
Hold Up à Pertuis- La terrible vengeance d’Euloge de Mouries- Quatre cailloux blancs dans le creux de la main- Un accident incompréhensible.
« L’arbre du mensonge » - Marcel Scipion – Seghers
L’arbre du mensonge- Lou pitchoun- Le déserteur-
« Solitude de la pitié » - Jean Giono – Gallimard
Solitude de la pitié – La main- Jofroi de la Maussan-
b) Ouvrages dont il est facile d’extraire des passages, comme de petites nouvelles.
« La charrette bleue » - René Barjavel- Plon
« La gloire de mon père » -Marcel Pagnol –Bordas
« Le premier homme » - Albert Camus- Folio
« Les promesses de l’aube » -Romain Gary – Folio
« Les petits bonheurs » - Bernard Clavel- Albin Michel
Recueil autobiographique sur la jeunesse de l’auteur.
« La gerbe d’or » - Henri Béraud- Visibilis
Une enfance lyonnaise.
c) Contes des différentes traditions :
« L’arbre d’amour et de sagesse » - Henri Gougaud – Points Seuil
La mère des contes-Les quatre fils- Le coffre- Nurudin le cordelier- Les trois clés-etc.
« Contes des sages juifs, chrétiens et musulmans »- Jean-Jacques Fdida- Seuil
Le chemin du paradis- Le cœur de la mère-Les trois frères et le chamelier-etc.
d) Poésie :
Les anthologies et, par exemple :
« Et toi mon cœur pourquoi bats-tu » - Jean d’Ormesson- Folio.
Vieille chanson du jeune temps (Victor Hugo)- Le temps des cerises (Clément)
Les roses de Saadi(Desbordes-Valmore)-Le voyage(Baudelaire)-etc.

Tout cela nous est proposé sur le site :
http://lectureahautevoix.blogspot.com/2008/12/georges-petit-que-lire-aux-pesonnes-ges.html

3.2.11

La recette de la semaine.



Gâteau de Metz
Pour 8-10 personnes.
4 œufs                                               125 g de farine
225 g de sucre en poudre              2 dl de crème fraîche
125 g de chocolat noir                    Décor : 50 g sucre glacé

Raper finement le chocolat.
Battez le sucre en poudre et les œufs pendant 10 minutes à la cuillère de bois ou 5 minutes au fouet électrique.
Ajoutez à ce mélange le chocolat rapé, la farine et enfin la créme fraîche.
Versez dans une moule à manqué soigneusement beurré et fariné.
Faites cuire au four 40 minutes environ à 190°C/th. 4-5. L’intérieur du gâteau reste moelleux.  Laisse refroidir puis demoulez.
Saupoudrez de sucre glace.

(Le grand livre du chocolat, de Bertrand Meyer et Sylvie Boizet, 1998, Le grand livre du mois est disponible à la bibliothèque.)
- Tammy Sheldon

Décidement, nous sommes un peu bousculés par la nature ces jours-ci. Le  temps est ou quasiment printanier ou côté ski alpin (chez nous le weekend dernier il y avait 20 cm de neige !). Ce qui ne change pas : l’énergie de mes pitchouns, qui s’exprime ce temps-ci dans de grandes balades.  Vers les quatre heures, leur appétit est bien aiguisé et un petit en-cas s’impose.  Retournons aux sources : pourquoi ne pas  offrir une tranche de gâteau de Metz, moelleuse à souhait et parsemée légèrement de chocolat finement rapé?  Je peux vous assurer en toute confiance que c’est également efficace pour les petits creux des plus grands.

Bon appétit et bonne lecture...