Photo Gérard Rondeau pour Le Monde |
L'heure présente
Elle va, et un soir c’est à nouveau
Le grand château étagé sur la mer,
Deux tours, leurs yeux fermés, le ciel, la terre
A dormir nus dans les bras l’un de l’autre.
Tu te penches sur lui. Tes doigts se posent
Sur ses paupières closes. Tu comprends
Que nuit et mort ne furent que ton rêve.
Et ta vie enfouit son front sur cette épaule,
Et qu’importe s’il est trop tard et si tu meurs.
Le grand château étagé sur la mer,
Deux tours, leurs yeux fermés, le ciel, la terre
A dormir nus dans les bras l’un de l’autre.
Tu te penches sur lui. Tes doigts se posent
Sur ses paupières closes. Tu comprends
Que nuit et mort ne furent que ton rêve.
Et ta vie enfouit son front sur cette épaule,
Et qu’importe s’il est trop tard et si tu meurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont désormais ouverts à tous sans inscription : essayez !