Adresse et heures d'ouverture

Adresse : ancien foyer rural (rue du Canal d'Algues), 30460 Lasalle

Tél : 04 66 83 99 14

Heures d'ouverture : Lundi 10-12h, Mardi 16h-18h, Mercredi 10h-12h et 14-18h, Vendredi : 16h30 - 18h , Samedi 10-12h
Jeudi (fermeture pour travaux collectifs)

"Regardez le spectacle de ces murs : c'est comme une bibliothèque dans la montagne. Regardez une bibliothèque : c'est comme un mur et qui tient des choses capitales. Nous avons besoin de livres et de pierres" (Patrick Cabanel)
"À vrai dire, toute perception est déjà mémoire. Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrès du passé rongeant l'avenir." (Henri Bergson)

15.4.18

Exploitation industrielle de la nature



Anna Bednik autour de son livre :"L'extractivisme. Exploitation industrielle de la nature :
logiques, conséquences, résistances" le vendredi 20 avril à 18h à la Maison Mazel, hameau de Falguières, 30270 St Jean du Gard.
Paru en 2016 aux éditions du Passager clandestin"
Le débat sera suivi d'un repas composé de ce vous aurez apporté.
Participation libre.
 
"Le ton est donné dès les premières pages : Anna Bednik propose une vision engagée, en abordant l’extractivisme « à la fois objet d’analyse et cible de réquisitoire militant ». Son œuvre se construit à partir d’un « apprentissage né des échanges avec les acteurs directs de résistances aux projets ‘extractivistes’ [...] un travail de recherche mené non pas sur eux mais plutôt avec eux ». Pour ce qui concerne l’Amérique latine, les sources directes ne pourraient pas être plus fournies : l’auteure recense les conflits socio-environnementaux les plus significatifs du continent. Elle s’appuie sur les témoignages des acteurs de terrain, en particulier dans le chapitre sur les veines toujours ouvertes de l’Amérique latine (en référence au classique d’Eduardo Galeano) et les met en résonance avec des expériences de résistance en France et en Europe. L’analyse économique met en question la notion de développement, y compris dans sa version « durable », ainsi que la marche supposée vers une économie dématérialisée. Elle rend visibles les deux faces d’une même problématique, d’une part en étalant devant nous – sous forme d’inventaire – tous les minerais cachés dans des produits high-tech de grande consommation, et d’autre part en sortant de l’invisibilité les peuples et les territoires en lutte pour le maintien de leurs modes de vie et de leur environnement. Le scénario ainsi dressé ne pousse pas à l’optimisme. L’aveuglement des gouvernements – de gauche comme de droite – et des acteurs économiques dans leur course pour l’exploitation industrielle de la nature débouche sur la perspective d’une catastrophe écologique globale. Pourtant l’appel à la « désertion » du système – et de la chaîne « extraire-produire-consommer » – est audible, dès lors que « beaucoup de choses seraient techniquement possibles, si on changeait d’objectifs et d’imaginaire ».

Prysthon, W. (2016). Anna Bednik, EXTRACTIVISME. Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances: Le passager clandestin, 2016, 370 p., 18 €. Revue Projet, 353,(4), 93b-94. doi:10.3917/pro.353.0094.

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