C'est ce que nous révèle Cécile Touitou dans le Bulletin des bibliothèques de France sur le site de l'INSSIB...
Sa conclusion :
"Les portails des grandes bibliothèques américaines ne se distinguent ni par la technologie qui est mise en œuvre pour leur développement, ni par le budget qui leur est consacré (proportionnellement aux budgets des institutions dont ils dépendent). Le nombre de personnes qui y travaillent reste modéré si on le compare aux bataillons de spécialistes qui interviennent pour la gestion des portails des universités américaines. Ils totalisent d’ailleurs un nombre de consultations limité si on en croit l’enquête citée en introduction, que corroborent les chiffres des pages visualisées que nous ont fournis les quatre bibliothèques de Denver, Seattle, San Francisco, et du Queens. Cependant, il apparaît que ces portails sont des outils formidables de découverte et d’apprentissage à l’usage du citoyen quels que soient son âge et son origine.
Sans forcément imiter ce modèle éloigné de nos pratiques culturelles, des bibliothèques municipales françaises investissent cet outil et proposent des solutions intéressantes à la mesure de leurs moyens. Citons Lyon, Rouen, l’agglomération troyenne, Brest, Reims, Lisieux… Bientôt, les mises en réseau des bibliothèques dans le cadre des transferts de compétence aux EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) devraient donner lieu à la réalisation de véritables portails (voir déjà ce que propose l’agglomération rennaise avant même l’inauguration des Champs libres) qui seront bien souvent le premier pas vers la mutualisation des ressources et services au service de toute nouvelle communauté d’usagers."Un sacré coup de vent secoue actuellement les bibliothèques, même en zone rurale : voir l'article de Louis Burle "La bibliothèque rurale, un lieu de vie nécessaire" (ENSSIB)
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