- Population concernée dans la zone : 20 847 habitants,
- en « zone tampon » : 165 707 habitants
AVECC |
A la lecture de ce dossier « Mémoire
en réponse aux observations du comité du Patrimoine mondial »
édité en janvier 2011, on mesure à travers l'argumentaire
développé, les représentations sous-jascentes à ce classement,
puisqu'il fournit un inventaire des « attributs » du
territoire :
- pour justifier la délimitation du « bien » (qui a fluctué selon les étapes de candidature),
- et « fournir une base pour la gestion et le maintien des attributs, y compris les processus et les pratiques, liés à l'agro-pastoralisme ».
« L'agro-pastoralisme » est
en effet devenu l' orientation unique du dossier de classement, après
que les premières tentatives, d'ordre plus général,
aient été « retoquées ».
La première partie, d'ordre
géographique et descriptive, situe les Cévennes dans l'ensemble du
« Bien » : de l'ordre d'1/4 de sa superficie totale,
essentiellement les hautes Cévennes (Parc national des Cévennes :
mont Lozère, vallée du Tarnon, mont Aigoual et Lingas). Les basses
Cévennes sont assez marginalisées car la description est biaisée
par le regard vers le territoire du Parc national des Cévennes : par
exemple, les « Cévennes du granite » sont celles du mont
Lozère et de l'Aigoual-Lingas. Du mont Liron et des vallées
cévenoles granitiques il n'en est pas question : Lasalle (pourtant
classée en « zone tampon » tout près de la limite de
la zone inscrite qui englobe une partie de son territoire, et la rive
droite de la Salindrenque quand elle traverse Lasalle), n'est même
pas mentionnée. Le Vigan non plus, mais le Vigan n'est plus dans le
périmètre proposé à la dernière étape du classement.
Plus intéressant, l'inventaire des
« attributs majeurs de l'agro-pastoralime » est assez
ouvert :
- il est rappelé le rôle historique et culturel des activités agro-pastorales, développées surtout dans les derniers siècles du Moyen-Age (Xe au XVe) où le paysage des terrasses, des châtaignerais, des terres de parcours pour les troupeaux transhumants, des mas, hameaux et villages, se met en place sous une configuration qui durera jusqu'à l'époque moderne. La sériciculture n'est pas oubliée avec un siècle de « prospérité » (1750-1850), les plantations de mûriers, la restauration de la châtaigneraie, la modification du bâti... Les mines, elles-mêmes, font l'objet d'un (court) paragraphe : elles participent sans doute de l'agro-pastoralisme dans la mesure où le mineur est aussi paysan !
- Vient ensuite une autre époque, le siècle (1850-1970) de la déprise rurale avec son impact sur le paysage.
- Et enfin, la « renaissance » suscitée par la démarche des « néo-ruraux » qui renouvelera la réflexion collective en la dynamisant.
La « vision » de l'époque
contemporaine est, comme toujours, plus difficile à appréhender :
quand on a « le nez collé » sur le sujet, le recul
manque pour en faire un récit audible. Mais on peut en retenir la
place de l'Europe, sous l'angle de sa politique agricole et
agri-environnementale, avec les « Mesures
agri-environnementale », les « Contrats territoriaux
d'exploitation », la « Prime herbagère
agro-environnementale », les « Plans d'aménagements
concertés » etc. Autant de dispositifs qui résonnent comme
des mesures technocratiques et bureaucratiques mais qui sont
actuellement le bras de levier d'une agriculture coordonnée, sur un
territoire donné, pour obtenir de « bonnes pratiques »
tout en s'assurant de la « viabilité économiques des élevages
concernés. » C'est du moins ce qu'affirme le dossier.
Parc national des Cévennes |
Les critères justifiant l'inscription
sont loin d'être cantonnés aux attributs spécifiques de
l'agro-pastoralisme (drailles, bornes, terrasses...) puisqu'on y
trouve : chapelles, constructions paysannes ou savantes, éléments
végétaux, systèmes hydrauliques, pratiques agronomiques et
pastorales. Leur état n'est pas toujours satisfaisant (ex. de la
châtaigneraie et de terrasses de culture) mais l'accent est mis sur
les effort de restauration et de protection du patrimoine bâti
vernaculaire et sur l'aide financière et technique aux démarches de
planification de l'urbanisme.
Les pressions identifiées, qui
s'exercent sur ce patrimoine, vont :
- de « la demande de construction non traditionnelle » qualifiée de « relativement faible » (toujours le biais lié au territoire du parc national sans doute !!!) mais pouvant prendre de l'ampleur,
- aux « éléments paysagers nouveaux » (bâtiment industriels et agricoles, centrales solaires, fermes éoliennes...),
- aux « risques de fermeture du milieu » : embroussaillemenet lié au reflux des pratiques agricoles,
- à l'abandon des petits ouvrages d'aménagement (par exemple destinés à gérer l'eau),
- aux catastrophes naturelles (mouvements de terrain, inondations, feux de forêts),
- jusqu'à la pression touristique dans certaines zones de concentration (gorges et cours d'eau).
Divers dispositifs de protection sont
déjà en oeuvre sur le site concerné : le dossier énumère les
monuments historiques, sites classés, parc national, parc naturel
régional, arrêté de biotope, grands sites, loi Montagne, réserve
de biosphère : Man and biosphère, zones Natura 2000 (oiseaux et
habitats naturels)... Par exemple, sont concernées par la protection
des habitats naturels : les vallées du Gardon de Mialet, du Gardon
de Saint-Jean, du Galeizon... Parmi les ZNIEFF, et malgré plusieurs
recherches, nous n'avons pas pu trouver la ZNIEFF de la Salendrinque
(24 ha) alors que figurent la Znief des hautes vallées et affluents
des Gardons (7,57 ha), la forêt du col d'Uglas (2,12 ha), les
Abarines (0,87 ha), le Pic d'Anjau et le rocher de la Tude (0,40 ha).
Rappelons que les Znieff sont des inventaires et non des mesures de
protection.
Un chapitre est consacré aux objectifs
de gestion du « Bien » classé au Patrimoine mondial
(connaissance, sauvegarde, développement, médiation, gouvernance,
formation). De nombreux organismes de gestion patrimoniale existant
déjà sur le territoire, il n'en est pas créé un de plus mais
« seulement » l'Association de valorisation Causses et
Cévennes (AVECC) ou « mission technique », chargée de
faciliter des pratiques de travail en commun sur le territoire, et la
« Conférence territoriale », organisme décisionnel, qui
définit les orientations de gestion. Sur la base de ces
orientations, la mission technique travaillera avec les organismes en
place, dont le Parc national des Cévennes. Les membres de la
Conférence territoriale garantissent des engagements budgétaires
pour leurs territoires respectifs en faveur de l'activité
agro-pastorale. Parmi ces membres, le Parc national des Cévennes
est le plus gros employeurs (95 personnes).
Des « indicateurs » de
suivi de l'état de conservation sont définis :
- nombre et répartition des activités agropastorales,
- évolution des engagement financiers publics,
- évolution de la fréquentation touristique,
- indicateurs démographiques,
- indicateurs d'état de la biodiversité et de maintien des caractéristiques paysagères.
C'est évidemment vers ces
indicateurs que doit se tourner l'attention des collectivités
territoriales soucieuses de ne pas « laisser passer le train »
du patrimoine mondial : c'est de leur capacité d'initiative et de
conviction que dépendra l'effectivité de l'action concertée autour
des patrimoines vivants à sauvegarder et valoriser.
Nous remercions très vivement le
Conseil général du Gard et plus particulièrement l'Office
départemental du tourisme qui nous a rendu destinataire de ce
dossier, malheureusement peu diffusé (400 exemplaires).
Le dossier de candidature a été
réalisé en juin 2009 par le bureau d'études GRAHAL. Il est
remarquablement illustré et cartographié et consultable, sur place,
à la bibliothèque de Lasalle.
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